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Les blessures: soyons honnêtes!

Vous seriez étonnez du nombre de fois que l’on m’a dit “je ne peux pas faire ça, j’ai mal ici” ou “es-tu malade? j’ai une grave blessure de guerre subie en faisant du ski” lorsque je suggère à quelqu’un de faire de l’activité physique. Vous savez ce que je leur répond? C’est de la foutaise!


Avant d’aller plus loin, il est important de faire une précision. Ce texte ne s’adresse pas à tous ceux et celles qui ont reçu un diagnostic qui leur INTERDIT de faire de l’activité physique. Cette situation n’est pas enviable et ces gens ont toute ma compassion. Non, ce texte est pour le 99,7% restant.


Dans ma pratique comme entraîneur, j’en vois vraiment de toutes les couleurs. Des personnes avec des profils très différents mais qui finissent tous par tenir le même discours. La dame dans la soixante qui a des douleurs articulaires, l’homme de 45 ans en surpoids important qui a mal aux genoux, ou encore la personne qui travaille à un bureau qui a des maux de dos. Ils vivent tous avec des blessures (qui n’en a pas?) qui sont devenues des limites, des barrières. Ces gens-là en sont venus au point de croire qu’ils sont trop “maganés” pour faire de l’activité physique; que le sport leur ferait plus de tort que de bien. Faux!


Ce sont justement ces personnes qui ont le plus besoin de bouger dans un cadre contrôlé.


Bien entouré


Oui, je suis un entraîneur privé mais ma première profession est thérapeute en réadaptation physique. À ce titre, je suis en mesure d’accompagner les “blessés” chroniques incapables du moindre effort. L’important est de cibler les besoins de la personnes, et sa situation puis concevoir un plan sur mesure pour elle pour la faire progresser. Je suis un grand croyant de la méthode des petits pas : je prône la patience pour arriver à des progrès durables.


Revenons à nos exemples de blessures. La dame dans la soixante qui a “mal aux os” aurait tout avantage à faire des exercices pour renforcer ses muscles, ses tendons et ses ligaments autour de ses articulations. Les genoux de l’homme de 45 ans profiteraient d’une perte de poids qui retirerait une partie du poids inutile qu’ils supportent à chaque jour. La personne avec un travail sédentaire se porterait mieux en renforçant les muscles de son tronc.


Les blessures avec lesquelles ils vivent ne sont pas des handicaps mais des conséquences de leur mode de vie. Ce que je souligne peut sembler dur mais au contraire, c’est positif. Les personnes des exemples que je donne ne sont plus des victimes : elles peuvent améliorer leur condition. C’est pas beau ça?


Je pourrais citer des dizaines de cas de personnes qui, sans éliminer entièrement tous leurs problèmes, ont allégé ces fameuses limitations.


Qui plus est, au centre d’entraînement MPN, je me suis entouré d’une équipe multidisciplinaire de spécialistes avec des approches complémentaires. C’est tout aux bénéfices des clients aux prises avec des conditions particulières. Ainsi, si je ne suis pas disponible, j’ai pleinement confiance que Benoît, Simon, William, Maude, Gabriel, David ou encore Stéphanie auront un plan d’action pour tout le monde.


Vous êtes une de ces personnes? Vous n’osez pas faire d’activité physique à cause de blessures? Venez nous voir : on a de bonnes nouvelles pour vous!

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